Relativement à la prochaine élection présidentielle au Bénin, en dehors du Code électoral et d’autres dispositions qui peuvent aller à l’avantage du pouvoir en place, les réalisations au plan infrastructurel constituent pour des acteurs du système, le passeport pour la continuité. Et se défendant lors des débats, ils affirment que le régime de la rupture fait l’essentiel pour continuer à mériter la confiance des Béninois même après le départ du pouvoir de Patrice Talon. Des affirmations forcément pas partagées par le grand nombre qui projette un schéma contraire à l’éventualité d’ouverture véritable des élections. En effet, saluant à leur juste valeur les réalisations sous l’égide de Patrice Talon, plus d’un déplorent les faits de confiscation des libertés et d’appauvrissement du peuple qui peuvent jouer contre la rupture lors des prochaines élections. Ils demandent à cet effet à interroger le peuple pour savoir ce que pensent les uns et les autres de la gouvernance Talon et des questions liées à la succession. Convaincus que rien n’est en tant quel tel assuré pour la rupture parlant de l’élection présidentielle de 2026, ils appellent à reconsidérer les choses pour aligner sur les réalisations, le respect des libertés et autres. Et de cette façon, font-ils savoir, des acteurs du pouvoir en place peuvent prétendre agir pour la continuité et avec le minimum d’assurance.
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