Fusion avec le PRD après les communales de 2020 : L’acte qui pourrait tout foutre en l’air pour l’UPR dans la nomination des CQ et CV

Plus grand parti politique sur l’échiquier national, l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) est confrontée à une situation dont le dénouement pourrait ne pas aller à son avantage. Il s’agit de la contestation de son privilège de désigner de Chefs Quartiers et Chefs Villages  suivant les résultats obtenus aux élections communales de 2020. Ayant pris part au scrutin sous la bannière de l’Union Progressiste (UP) et non de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR), plus d’un dénient au regroupement en question le droit de jouir des privilèges en rapport avec les élections de 2020. Des récriminations objet de recours devant la Cour constitutionnelle pour faire désillusionner la formation politique. En tout cas,  arguant d’arguments, le requérant qui ne porte que la voix de beaucoup, attend une décision pour décourager l’UP qui entre-temps, a opéré des réformes touchant à sa dénomination. « L’UPR et l’UP sont  juridiquement deux entités différentes », soutient le requérant qui évoque dans sa requête une violation des dispositions légales régissant la désignation des Chefs de Villages et Quartiers. Selon l’article 210 du Code électoral, cette désignation doit s’appuyer sur les résultats des élections communales de 2020. « Or, nous constatons avec étonnement que l’Union Progressiste le Renouveau, un parti politique créé en 2022, postérieurement à ces élections, a été impliqué dans ce processus », relève-t-il estimant que cette situation soulève « de sérieux doutes quant à la légalité et à la transparence du processus en cours ». Pour lui, « il semble incohérent et juridiquement non fondé qu’un parti politique n’ayant pas participé aux élections de 2020 puisse prétendre y être représenté ou y exercer une influence quelconque, en contradiction flagrante avec le cadre normatif en vigueur ». Et de ce point de vue, il  demande à la plus haute juridiction en matière constitutionnelle de constater la violation des dispositions légales encadrant le processus de désignation des Chefs de Villages et de Quartiers de Villes, d’ordonner la suspension immédiate de la participation de l’Union Progressiste le Renouveau et de prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des textes et restaurer la légalité dans la procédure. Des exigences formulées en direction de l’instance que préside Dorothée Sossa à l’effet de statuer sur la situation du parti en question qui avait posé des actes qui semblent aujourd’hui le rattraper.

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