Vote pour ou contre un camp sans idéal précis*: Le récurent «péché» qui fait regretter les choix au sommet de l’Etat

« Voter pour un programme et non pour une personne ou un camp dont le projet de société ne va forcément pas dans le sens des aspirations des populations» ; l’électeur béninois qui ne se détache pas de son devoir de choisir par le moyen de vote, ses dirigeants notamment au sommet de l’Etat, ne fait souvent pas de ce principe, une exigence. Il accorde sa caution à un camp  ou prononce sa sanction contre un système suivant son penchant pour X ou Y forcément pas porteur d’un bon programme de gouvernance. Ce qui le rend méconnaisseur de dispositions mises en application par la personne qu’il a contribué à élire. N’ayant pas fait l’effort de prendre connaissance du contenu de la vision de celui qui se porte vers lui, il se retrouve à regretter son choix qu’il considère comme mauvais car ne traduisant pas selon lui, les souhaits exprimés. Et pratiquement depuis le renouveau démocratique, les choses ont fonctionné ainsi pour faire installer à la tête du pays des citoyens qui se font découvrir dans le champ de l’action. Remonté contre cet état de choses, l’électeur complice de la situation, ne se remet pas toujours en cause pour attester qu’il est en partie responsable de ce qu’il subit. Il se contente généralement de porter des accusations contre un système ou d’approuver un plan d’action sans idéal précis. La conséquence est le traitement fait de lui par la personne au pouvoir qui déroule son programme, fut-il bénéfique ou douloureux et ceci sans tenir compte des humeurs. Entre -temps, l’électeur a manqué à son devoir de s’informer comme cela se doit sur le candidat avant d’approuver son choix. Une posture à revoir pour se rendre fier des personnes élues Président de la République.

Dynamisme Info

Laisser un commentaire