Services au profit des étudiants : Le COUS-AC s’écarte-t-il de sa mission sociale?

S’il y a une structure, qui tire vers le bas, les efforts du Mesrs et du gouvernement auprès des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi, c’est bien le Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS-AC). Cette structure selon les étudiants rencontrés n’a plus rien de social depuis quelques années. Le service du transport des étudiants est suspendu dans le silence depuis plus de deux ans. Du côté de la restauration dans les restaurants universitaires, les choses démarrent très tardivement et s’arrêtent brusquement après seulement quelques mois d’activités.   S’agissant de l’hébergement, la capacité d’accueil ne fait que s’amenuiser d’année en année, faute d’entretien des locaux des équipements. Les bâtiments et les installations n’ont plus subi de d’entretien et de maintenance depuis plus de 8 ans et on se demande le rôle que joue concrètement la direction générale du COUS-AC. La situation est encore plus préoccupante au niveau de l’Infirmerie qui manque de tout. Comment comprendre que depuis deux mois que les cours ont repris sur les campus de l’UAC, aucun bus ne circule pour aller soulager la peine des parents d’étudiants en offrant le transport à moindre coût ? Comment comprendre que depuis l’effectivité de la rentrée en septembre, le service de la restauration ne songe pas encore  à démarrer les services sociaux aux étudiants. Or tout le monde sait que les repas servis dans les restaurants universitaires contribuent beaucoup à la réussite de nombreux étudiants. Comment comprendre l’inaction de la Directrice du COUS-AC qui brille tout le temps par son absence ? La Directrice du COUS –AC a-t-elle encore à cœur les problèmes des étudiants de ce haut lieu de savoir ?  Comment comprendre le maintien en activité des retraités au niveau du COUS-AC alors que les prestations ne s’améliorent point ?  Il est grand temps que la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) prenne ses responsabilités pour le bonheur des âmes innocentes que sont les  étudiants. Il est temps que la MESRS, envoie l’Inspection Générale du Ministère au niveau du COUS-AC pour aller comprendre ce qui ne va pas au COUS-AC, car trop c’est trop.  Le Président ne peut pas être en train de prôner le social pour les différentes couches de la société et c’est à l’enseignement supérieur que cela va battre de l’aile dans les œuvres sociales paradoxalement.  Les cantines scolaires fonctionnent normalement à travers le pays dans les écoles primaires mais curieusement la portion congrue confiée à la Direction du COUS-AC, peine à satisfaire les légitimes attentes des étudiants. Si les listes de ceux qui sont autorisés à rester dans les résidences universitaires sont publiées, comment le COUS-AC pense les nourrir dans les jours à venir ?  Quand on sait que l’UAC reçoit chaque jour plus de 100 000 étudiants, est-il normal que l’Infirmerie fonctionne sans le minimum  d’intrants? Est-il normal que l’Infirmerie reste fermée dans les week-ends ? Pour la plus grande université du pays, il n’y a pas une seule ambulance au niveau de l’Infirmerie du COUS-AC pour évacuer les urgences. Il est plus qu’urgent de redonner vie au COUS-AC en opérant les réglages nécessaires, car le COUS-AC se meurt, s’il n’est pas déjà mort. Pour  cela, les yeux des étudiants et des parents d’étudiants sont tournés vers la MESRS Eléonore YAYI LADEKAN. Le COUS-AC mérite mieux que cette léthargie dans laquelle, il est plongé depuis la nomination de Mme FAGBOHOUN. Quel bilan, la DCOUS –AC peut-elle faire du temps qu’elle passe à la tête de cette structure sensible et stratégique pour l’enseignement supérieur? En attendant l’acquisition de nouveaux bus de transport, ne peut-on pas contractualiser le service transport avec des opérateurs privés ?  Les réponses positives à toutes ces interrogations s’avèrent indispensables pour offrir des services de qualité (restauration, hébergement, soins de santé continus, etc.) aux étudiants qui ne demandent pas trop. Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique doit être un modèle, et pour cette raison, il doit se séparer courageusement des retraités du COUS-AC et des autres structures sous tutelle du MESRS qui n’arrivent plus à suivre le rythme en révélant négativement la rupture. Depuis le démarrage des cours, les étudiants nostalgiques des plats de couscous, de atassi, de riz gras, de macaroni, etc ne manquent de jeter de coups d’œil vers le restau U, mais hélas pour le moment. Les infrastructures du COUS –AC sont presque toutes dans un piteux état.et il est indispensable d’activer les travaux de maintenance. Il est urgent de nettoyer les abords des bâtiments, des terrains de jeu ainsi que l’éclairage. Courage aux étudiants demain sera meilleur.

Laisser un commentaire