Demande de relecture du Code électoral : En attendant, la Cour constitutionnelle fait approprier le contenu du document

Au Bénin, dans la perspective des élections générales de 2026, le Code électoral est exploité de diverses manières selon l’objectif à faire atteindre. Pendant que l’opposition, la société civile et le clergé catholique appellent à sa révision, du côté des institutions, l’on s’emploie à vulgariser le contenu du document. C’est ainsi que la Cour constitutionnelle a organisé à Cotonou, un séminaire sur “l’appropriation du nouveau Code électoral”, une rencontre de deux jours qui a permis  de sensibiliser les participants sur les nouvelles dispositions du document et à clarifier les questions relatives à sa mise en œuvre. Pour l’essentiel, c’est le Président de l’institution, le Professeur Dorothée Sossa qui a ouvert les travaux qui ont connu une quarantaine de participants. Pour le compte de la  première journée, les participants ont suivi la Communication sur “l’appropriation du Code électoral” présentée par le Vice-président de la Cour constitutionnelle, Mr Nicolas Assogba. Une communication qui a permis de comprendre les détails et les implications de la nouvelle loi sur le Code électoral. Les échanges ont également permis de comprendre les différentes étapes du processus électoral, d’anticiper sur les éventuelles difficultés. A l’entame de ce séminaire, le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Dorothée Sossa a mis en lumière l’importance de ce séminaire pour assurer une compréhension approfondie et une application correcte du nouveau Code électoral. Hier mardi et conformément au programme, les participants ont suivi une communication sur le thème: “Les innovations du Code électoral relatives aux élections générales” présentée par le Directeur général des élections, M. Abou Boukary Soulé Adam. Le conseiller Michel Adjaka a évoqué pour sa part  avec les participants “les innovations électorales selon les missions de la Cour constitutionnelle” et “les innovations électorales selon les missions de la Céna”. Tout ceci comme pour signifier qu’une fois que la loi votée n’est pas abrogée, que la vulgarisation suivra son cours. Il appartient maintenant aux contestataires de multiplier les actions en direction de qui de droit en vue de la relecture du document avant les prochaines élections.

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