Une économie présentée comme solide mais qui impacte peu est une économie à repenser pour donner à manger au peuple dans son ensemble face à des difficultés pour gérer le quotidien. Loin de toute intention de remettre en cause la caution des institutions financières internationales sur la bonne santé de l’économie béninoise, beaucoup notent un écart entre les prouesses supposément enregistrées et les réalités quotidiennes. Ils ne comprennent pas pourquoi les dirigeants se plaisent à vanter des progrès alors que le grand nombre peine à joindre les deux bouts. Et avec le social qui fait défaut dans le pays en dépit des allégations pour faire admettre le contraire, ils se demandent si le pouvoir en place a véritablement conscience des aspirations des populations pour savoir quoi faire pour améliorer leur situation. Car, soutiennent plus d’un, à la demande du Chef de l’Etat, les ceintures sont restées serrées depuis 2016 et face aux effets de ce mode de vie, les populations pleurent en silence leurs larmes. Avancer donc dans ce contexte que le gouvernement a fait des efforts pour la réduction de la pauvreté au Bénin est peut-être vrai mais exagéré. D’ailleurs, pour beaucoup qui prêtent peu le flanc aux chiffres communiqués par des structures financières internationales, les réalités actuelles au Bénin sont totalement différentes des belles performances agitées. « Notez que de façon formelle, suivant les standards internationaux, la pauvreté a reculé au Bénin », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement, Wilfred Léandre Houngbédji ce Jeudi 31 Octobre 2024 lors de sa rencontre hebdomadaire avec la presse. Cette affirmation résultant selon lui des chiffres officiels qui estiment le taux de pauvreté actuel est «à 36 % alors qu’on était à 46 % en 2016», n’est pas partagée au sein de l’opinion où l’on attire les attentions sur la situation de galère dans les ménages.
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