La principale attente des acteurs des médias au Bénin est sans doute que des efforts soient faits dans le sens de l’amélioration de leurs conditions pour leur permettre de jouir des fruits de leurs efforts. Face à la galère et à la précarité dans le secteur de la presse, les journalistes attendent des décideurs des mesures de soulagement. Mais il y a comme et loin de l’idée de prêter des intentions, que la Haac à qui est confiée la mission de protéger la liberté de la presse et de veiller globalement sur les entreprises de presse s’écarte un peu de cet objectif pour ne mettre qu’en exergue le volet régulation. Ce qui fait accroitre les inquiétudes des professionnels des médias qui se demandent si leurs intérêts préoccupent réellement les autorités compétentes. Déjà, ils sont nombreux les journalistes toutes catégories confondues à demander à la Haac de travailler à ne pas trahir l’espoir placé en elle pour donner l’envie d’évoluer dans le secteur des médias avec le soutien et la protection de l’Etat. Sous excuses qu’ils peuvent se tromper, ils notent malheureusement que les premiers pas de la nouvelle mandature de la Haac ne laissent pas lire des assurances dans le sens de la satisfaction de leurs requêtes et appellent à se concentrer sur l’essentiel au profit de toute la corporation.
*Dynamisme Info*