Ouverte ce mardi 10 Septembre avec un quorum de 83 députés présents sur 109, la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2024 comme questions inscrites à l’ordre du jour, connaîtra entre autres la désignation par le Parlement des nouveaux membres du Conseil Economique et Social (CES). Le sujet est même programmé pour être examiné en procédure d’urgence pour rester dans le délai de mardi 17 Septembre pour l’installation de la nouvelle mandature du CES conformément à la nouvelle loi organique récemment adoptée. Et à l’étape de la Commission des lois, la clé de répartition est ce qu’attendent les députés toutes obédiences politiques confondues pour jouer leur partition. Et à plus d’un prenant en considération des procédures pareilles sous la législature en place, de conseiller déjà la majorité parlementaire sur l’attitude à adopter pour faire bouger les lignes. On invite les députés soutenant les actions du Chef de l’Etat à fa ire montre de moins de gourmandise dans la désignation des 51 personnalités devant siéger au sein de l’institution. Dans les faits, il est suggéré à la majorité parlementaire d’accorder le nombre de sièges qui sied à l’opposition lors de la désignation des quatre représentants au CES au niveau départemental et des trois au niveau national, pour un total de 51 personnalités par l’Assemblée nationale. Cette requête si elle est satisfaite permettra d’agir dans les délais impartis pour faire connaître les noms des représentants parlementaires au plus tard le 16 Septembre. Faut-il le rappeler, avant le 17 Septembre, le Chef de l’État doit prendre un décret en Conseil des ministres pour nommer les membres de l’institution. Ce qui nécessite que les noms des représentants du Parlement soient transmis au plus tard le 16 Septembre. La balle est donc inscrite dans le camp de la majorité parlementaire appelée à faire de concessions pour faciliter le processus.
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