Alors que sous Patrice Talon, chacun est mis strictement dans son couloir pour éviter de piétiner les autres, il y a comme cette forme d’assainissement qui impose le respect mutuel est bafouée dans le secteur de la microfinance au Bénin où des promoteurs ou encore des administrateurs délégués foulent constamment au pied les droits des travailleurs. En effet, ces personnes qui travaillent à salir l’image des Systèmes Financiers décentralisés (SFD), se comportent comme si elles n’étaient pas dans une République régie par des lois. Pour elles, les employés sans qui elles ne peuvent rien sont à traiter comme des esclaves et rien que cela. Et dans le rang de ces Directeurs Exécutifs (DE), il y en a qui s’autorisent d’employer des jeunes sans contrat de travail contre la pratique recommandée.
Tenez ! Le cas d’un SFD basé principalement à Cotonou avec des annexes un peu partout dans le pays et dont le DE se prend pour demi-dieu en torpillant les intérêts de ses employés retient les attentions et mérite qu’on s’y penche.
En dehors des affectations abusives visiblement pour punir ses collaborateurs qu’il ne digère plus, les droits des travailleurs surtout des femmes qui à un moment de leur vie s’engagent dans un foyer, sont brimés par ce DE qui met tout en œuvre pour acter leur départ de la structure. Si les plus endurantes encaissent le coup dans l’espérance que le changement sera constaté au niveau de la posture de leur patron, ce n’est pas souvent le cas avec des sortes d’actes de la part du mis en cause pour faire pleurer les concernées.
Est-il nécessaire de rappeler que les congés régulièrement autorisés par ce Directeur ne sont pas toujours rémunérés à la grande désolation de ceux et celles qui en font la demande.
Certaines fois, c’est pour payer au profit de certains de ses employés qui honorent régulièrement leurs engagements des demi-salaires, qu’il décide du départ de ceux-ci en congé.
Une situation, une gestion de médiocrité dont les seules victimes se retrouvent être les travailleurs, ses collaborateurs sans défense. Un état de choses qui ne devra pas laisser sans réactions les autorités compétentes invitées à appliquer des sanctions à l’intéressé ainsi qu’aux autres promoteurs de SFD qui foulent allègrement au pied les droits de leurs collaborateurs.
C’est entre autres le ministère en charge du secteur de la microfinance qui est interpellé à l’effet de prendre ses responsabilités contre ces gourous dans une sorte de prédation des emplois des jeunes.
*Dynamisme Info*