Dans le fauteuil de premier citoyen du Bénin, le Président Patrice Talon ne peut s’informer de tout et a besoin d’être renseigné par ses proches collaborateurs pour des décisions ne mettant pas à l’écart une classe sociale considérée. Mais il y a comme certaines personnes travaillent à annihiler ce désir de servir tous les Béninois sans aucune distinction présentant une mauvaise image de certains de leurs semblables au Chef de l’Etat. L’un des faits qui attestent cette vilaine pratique est le traitement réservé à une catégorie de médias écartée presque de tout du fait de son engagement à se mettre au nom de l’équilibre, au service de toutes les sensibilités. Taxés de l’opposition, les organes de presse dans le cas sont systématiquement mis de côté comme s’ils ont commis un péché de critiquer pour orienter. D’ailleurs, le seul péché des promoteurs des médias en question, c’est de disposer d’une ligne éditoriale qui ne dresse pas tout le temps des lauriers au régime en place qu’ils orientent pourtant bien dans le sens de l’amélioration de la gouvernance pour le bien de tous. Mais les efforts parfois pour contredire les options gouvernementales et proposer sont vains du fait sans doute de la volonté de plus proches du Président de la République à agir contre leur évolution. Il serait soufflé dans les oreilles du premier magistrat du pays que les médias dans le cas perçoivent de grosses sommes d’argent auprès de l’opposition pour tenter d’affaiblir son pouvoir ; une information pourtant fabriquée pour nuire. Un état de chose à corriger pour éviter de faire croire au Chef de l’Etat que la presse critique est contre lui rien que pour s’être soustraite de l’allégeance à outrance.
Dynamisme Info