La presse sous le régime dit de la rupture est mal traitée, très mal traitée. Livrés à la famine, ses acteurs ne savent pas quand cela prendra fin pour des traitements dignes du nom à leur égard. Privés de toutes subventions de l’Etat, ils s’emploient comme ils peuvent à honorer leur engagement vis-à-vis des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et autres qu’ils informent et égaient au quotidien. Mais la compensation à ces efforts pour des critiques ou la visibilité autour des actions menées n’est pas assurée laissant dans une situation critique les hommes et femmes du quatrième pouvoir. Tenez ! Si pour des difficultés diverses, certaines entreprises de presse ont déjà fermé, celles qui tentent de résister à la galère, ne voient pas leurs conditions améliorées par les autorités pourtant actives sur le chantier de la répression en cas de diffamation. C’est ainsi que sous le prétexte de réformes, il a été acté la suppression des aides entre-temps accordées aux médias pour soulager les charges de leur fonctionnement. Il faudra attendre la période des élections pour espérer quelque chose pour payer des dettes. Pour se faire court, c’est dans un schéma d’instabilité qu’est plongée la presse surtout celle critique presque écartée de toutes les opportunités pouvant venir du pouvoir. Un état de choses qui devra faire agir les autorités dans le sens d’actions pour payer les dettes vis-à-vis des acteurs des médias En premier, le Chef de l’Etat est appelé à faire accélérer les initiatives pour l’amélioration des conditions de vie des journalistes dont l’apport au processus de développement n’est plus à démontrer. Demander à la HAAC le niveau actuel des réformes laissées à ses soins au bénéfice de la presse permettra d’en savoir plus sur ce qui se fait pour changer les conditions des animateurs des médias. D’autres mesures urgentes en direction des organes de presse et des journalistes en règle ne viendront que pour faire souffler les acteurs de la presse dans leur majorité presque dans la mendicité pour survivre. Le métier de journalisme est un métier noble et il appartient aux gouvernants d’aider les entreprises de presse à tenir pour équilibrer l’information au profit de toutes les tendances. ça galère trop dans le rang des acteurs des médias ; une situation qu’il faudra faire stopper.
*Dynamisme Info*