Prise en compte de sa proposition en rapport avec la réforme pénale : François Quenum se réjouit du sens d’écoute des gouvernants

Les propositions dans le sens d’améliorer ce qui se fait lorsqu’elles sont bien formulées, ne souffrent pas à être prises en compte. Orientés sur tel ou tel aspect de la gouvernance, les dirigeants ne manquent pas de prêter oreille attentive à ce qui leur est soumis. En effet, dans sa tribune du 8 Juillet 2023 , le militant de l’Union Progressiste le Renouveau François Quenum, avait plaidé pour une révision du Code de procédure pénale favorisant les travaux publics d’intérêt national.  Mettant en avant la nécessité de décongestionner les prisons et de faciliter la réinsertion professionnelle des détenus, il a souligné l’importance de convertir les peines en activités rémunératrices adaptées aux qualifications des condamnés. Selon lui, cette requête une fois concrétisée,  pourrait non seulement réduire la population carcérale, mais aussi offrir une seconde chance à ceux qui ont dévié du droit chemin en les impliquant dans des projets utiles à la société. Après avoir examiné la proposition et surtout les arguments du requérant, le gouvernement donne une suite favorable à la demande de François Quenum en adoptant le 31 Janvier dernier un projet de décret visant à instaurer le Travail d’intérêt général comme mesure alternative aux peines privatives de liberté.
Un décret qui définit les modalités d’exécution du Travail d’intérêt général, la nature des travaux à entreprendre, ainsi que les organes responsables de son application. Est-il nécessaire de le mentionner,  cette mesure témoigne de la volonté du Président Patrice Talon d’explorer des solutions constructives et réparatrices en réponse aux préoccupations exprimées par les citoyens engagés comme François Quenum. Ceci confirme que les propositions constructives loin d’être ignorées, sont prises en compte par les plus hautes instances de l’État et est la preuve de l’importance de la participation citoyenne dans l’élaboration des politiques publiques.  En tout cas,  de l’avis de François Quenum, en adoptant le Travail d’intérêt général comme alternative à l’incarcération, le Bénin se dote d’un outil prometteur pour améliorer son système judiciaire, réduire la surpopulation carcérale et favoriser l’intégration sociale des personnes condamnées. De quoi se réjouir et appeler le gouvernement et en premier le Chef de l’Etat, à maintenir la dynamique pour aller plus loin.

*Dynamisme Info

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