Retour aux sources et revalorisation du patrimoine culturel et historique commun, c’est sous cette bannière que les fils et filles d’Abomey-Calavi se sont donnés rendez-vous ce week-end durant. Plusieurs activités ont marqué cette première célébration et le moins qu’on puisse dire, c’est que la fête fut belle.
Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement quand on sait quels idéaux animaient les concepteurs de la fête initiée par les descendants de la lignée fondatrice de la plus grande cité cosmopolite du Bénin. Visiblement sous la férule du haut conseil dédié à la célébration et dirigé par Célestin Hounkpè, les événements se sont déroulés comme sur des chapeaux de roues quand bien même, il a fallu surmonter moult péripéties et difficultés inhérentes à un tel mouvement fédérateur.
C’est justement ce sur quoi toutes les allocutions sont revenues avec comme dénominateur commun, le souhait que les prochaines éditions se fassent de manière encore plus consensuelle et l’apothéose soit à son summum. Si plusieurs personnalités se sont succédées au pupitre, le représentant de la belle brochette de députés toutes tendances confondues, Gérard Gbénonchi n’a pas manqué comme pour résumer le propos des uns et des autres de faire remarquer la tendance actuelle des fêtes identitaires est un ferment pour l’édification et la consolidation de la nation Béninoise puisque pour lui, le réveil des nationalismes au sein de la nation alimente le sentiment patriotique. Ce sur quoi, le maire honoraire Patrice Hounsou-Guèdè est revenu après un magistral cours en direct sur le parcours des pères fondateurs, tout en insistant sur le caractère inclusif et sur la nécessité de la continuité et la pérennité d’une telle initiative. Quant au maire Angelo Ahouandjinou, il a fait remarquer le caractère endogène du développement, ce que n’a pas manqué de soutenir le préfet jean Claude Codjia pour qui la territorialisation du développement est en marche et doit se poursuivre. Laconique certes, le co initiateur et parrain de la fête, professeur Victor Prudent Topanou a dit toute sa fierté quant à la tenue de la fête de Djaka Xwé nonobstant toutes les embûches qui ont jalonné le parcours de son organisation. Il faut rappeler qu’au delà du festif et du culturel, des communications ont été présentées marquant ainsi l’aspect intellectuel de Fofo-Djaka Xwé qui au demeurant a été le fruit qui a tenu la promesse des fleurs.
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