Sur l’Emission « La Diagonale » de la Télévision numérique BNEWS, le prêtre du Fa désormais engagé dans la politique David Koffi Aza a fait savoir les raisons de son penchant pour la mouvance et le parti Moele-Bénin pour son nouveau combat. Et de ce qu’il a laissé entendre, il est à retenir que sa décision de faire chemin avec le pouvoir est bien soutenue par un idéal au profit des cultes endogènes. Dans ses explications, le Président du Conaceb fait observer que les acteurs actuels de l’opposition dans leur ensemble ont longtemps ignoré les cultes endogènes pour ne rien faire alors qu’ils en avaient la possibilité lorsqu’ils étaient aux affaires. Il déplore ce qu’il appelle la christianisation de la vie publique sous le régime précédent qui aurait fait de préjudices aux cultes endogènes. Et c’est ce qui ne le motive pas en tout cas à se référer à ses propos à aller vers cette obédience pour son combat politique. « On a vu l’opposition à l’œuvre pendant dix années sous Yayi Boni. Et cette période a été la plus christianisée. Il y a eu plus de christianisations au sommet de l’Etat au point où sur dix ministres de l’intérieur en dix ans, en dehors d’un ou de deux dont on ne maîtrise pas leur obédience, tous les autres sont des pasteurs. Rien que des pasteurs au niveau du poste de ministre de l’intérieur et cela nous a crée des dommages en son temps. Quand nous demandons de récépissé à caractère traditionnel, on ne peut l’avoir. La preuve en est que pour Tofa, depuis 2016 qu’on a fait la demande de reconnaissance, ce n’est qu’en 2012 qu’on a été satisfait », dit-il avant de rassurer qu’au niveau de la mouvance et précisément à Moele-Bénin, les décisions ne sont pas prises sur coup de tête et que le parti de Jacques Ayadji a une vision qui cadre avec celle des cultes endogènes.
Dynamisme info : Edition du 23 Mai 2022