La rencontre ce mardi entre le gouvernement, les responsables des centrales syndicales et le patronat sous l’égide du Chef de l’Etat Patrice Talon n’aura finalement pas permis de retenir quelque chose en termes d’avancées pour les travailleurs béninois. Présentée avant sa tenue comme un événement d’anthologie, cette concertation n’aura pas du tout comblé les attentes au regard des réalités du contexte présent. D’abord, à s’en tenir aux différents points faits sur l’ambiance de la réunion, c’est à croire qu’une commission n’avait pas préalablement travaillé pour suggérer des pistes d’actions concrètes aux dirigeants pour les travailleurs. La preuve en est le contenu des discussions enregistrées qui renvoient presque au point zéro pour des négociations de départ. Et cela est déploré par des observateurs qui disent ne pas ainsi se retrouver dans la posture de l’exécutif. Egalement des pourparlers, tout ce qui est exhibé au départ n’a pas été pris en compte mis à part le Smig revalorisé de 30% mais sans date de prise d’effet. Il faudra attendre selon le gouvernement le mois de novembre et surtout prier Dieu que le contexte économique au plan mondial ne s’aggrave, pour pouvoir faire tenir les engagements. Sur la question de la hiérarchisation des salaires, il n’y a rien à se mettre sous la dent avec la position de l’exécutif pas à l’avantage des travailleurs. Une réalité ajoutée à d’autres qui font dire à plus d’un que les autorités ont fait trop de bruits pour ne encore rien concéder au profit des salariés.
Dynamisme Info : Edition du 2 9 Avril 2022
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