L’opposition béninoise travaille-t-elle réellement pour son retour au Parlement afin de constituer l’équilibre indispensable pour la démocratie ? Si du bout des lèvres, ce bon vœu est de tout le temps chanté, rien que par les faits de certains acteurs de cette obédience, l’on est tenté de penser au contraire avec la posture visiblement de leur part d’œuvrer à gâcher tout au profit du camp adverse. Sinon qu’à défaut de s’entendre comme au niveau des deux grands blocs de la mouvance pour un combat plus efficace, comment comprendre les jeux d’invective devenus pratiquement la spécialité de certains qui se donnent pour projets de société des insultes à l’interne histoire de faire croire qu’ils ont le monopole de l’intelligence. Et sans citer de noms, il sied d’attirer les attentions sur cet acteur qui se réclame de la contradiction agissant comme si son parti est un instrument à insulter pour régler des comptes. Inutile de rappeler que les actes de sa part ne contribuent qu’à conforter les hommes du pouvoir inévitablement dans l’intention de maintenir la nomenclature en place au Parlement. Un peu plus proche, il sied de déplorer un tout petit peu l’attitude d’une autre frange de l’opposition qui conditionne déjà sa participation aux prochaines législatives à des exigences. Connaissant le pouvoir en place, il est à parier sur le non aboutissement des revendications adressées en vue d’un scrutin apaisé, crédible et transparent. Il est enfin à s’étonner de la sorte de silence de la part de certains responsables politiques de l’opposition agissant comme si rien n’est en vue pour 2023. Des attitudes à corriger pour assurer le rêve du retour de l’opposition à l’Assemblée nationale afin de contribuer à obtenir ce qu’elle appelle la restauration de la démocratie et voter des lois en adéquation avec l’état de droit.
Dynamisme Info : Edition du 22 Avril 2022
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