Participation de l’opposition aux prochaines législatives : Une préoccupation qui ne relève plus de la compétence de l’exécutif

Alors même que selon le principe de séparation des pouvoirs, le gouvernement n’est plus directement impliqué dans l’organisation des élections, il y en a qui continuent de penser que l’exécutif a encore un pouvoir dans ce sens pour décider des formations politiques qui iront à l’assaut des sièges. En effet, si l’expérience de 2019 a débouché sur la présence de deux partis de la même obédience à l’Assemblée nationale et ceci du fait de l’implication à l’époque du ministère de l’intérieur dans le processus à travers l’autorisation pour la délivrance de pièces constitutives des dossiers, les choses ne devront plus fonctionner comme tel dans le cadre des élections à venir. Autrement dit, c’est la Céna seule qui s’occupera désormais de l’organisation pratique des élections surtout pour la validation des dossiers de candidatures. Il s’entend que toute préoccupation en direction du gouvernement pour chercher à avoir des assurances sur l’acceptation ou non de l’opposition dans la course n’est ni plus ni moins que se tromper de cible. L’exécutif de son côté devra aussi éviter de répondre à ces inquiétudes pour ne pas donner raison à ceux qui pensent que les dirigeants sont derrière les plans pour écarter les forces de la contradiction des compétitions électorales. Car pour tout au moins les élections prochaines c’est-à-dire les législatives, les partis devant y prendre part sont déjà constitués et n’auront pas besoin d’une pièce comme le Certificat de conformité pour faire accepter leurs listes.

Dynamisme Info : Edition du 19 Avril 2022

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