Alors qu’officiellement rien n’est encore décrété, il y a ces acteurs politiques qui se prennent comme si on était déjà en pleine campagne pour les prochaines législatives. Visiblement pressés de siéger à l’Assemblée nationale, ils posent des actes de nature à se faire remarquer de leurs responsables politiques et des électeurs et ceci dans le seul but de faire constater leur permanente présence sur le terrain. Ces gens ne laissent passer donc aucune occasion pour marquer la sphère politique et se faire proches des potentiels électeurs tout comme si le moment dédié aux opérations proprement dites de charme était lancé. Journée internationale des femmes, choix du Chef de l’Etat à la tête de l’UEMOA, désignation des Secrétaires exécutifs pour les communes, démarrage du jeûne ramadan ; ils mettent à profit tous ces événements pour des messages et ou actions plongeant déjà dans la ferveur des élections législatives. A interpréter la posture de la plupart d’entre eux en lutte pour les positionnements, c’est comme s’ils agissent suivant la loi pour ne pas se sentir gêner par ce qui s’observe malheureusement. Une attitude face à laquelle il y a à appeler à l’intervention des structures qualifiées pour rappeler aux acteurs politiques en l’occurrence ce qui est permis ou ne l’est pas en cette période. Autrement, la pagaille malheureusement de mise se poursuivra pour installer une sorte de confusion dans le déroulement en son temps du calendrier électoral précisant clairement les périodes et les activités appropriées.
Dynamisme Info : Edition du 04 Avril 2022