Les exigences toujours portées par l’opposition absente au Parlement ont tourné autour de la libération des détenus dits politiques et le retour au bercail des citoyens contraints à l’exil. Et cela passait pour un point non négociable du moins une doléance à satisfaire avant toute chose. Mais avec le temps, la fermeté au départ de mise s’est en quelque sorte diluée par l’abandon pratiquement des revendications exprimées. Et pour qu’on en arrive malheureusement là, le Chef de l’Etat à l’endroit de qui sont portées les exigences s’est en quelque sorte fondu dans un silence pour ne pas trop tailler d’importance à ce qui lui est adressé. Et quelques actions pour la libération de personnes emprisonnées dans le cadre des dernières présidentielles auront été pratiquement les réponses du pouvoir sur le terrain des requêtes de mise en liberté réclamée. Sur le chantier du retour des exilés, aucun acte n’est enregistré laissant sans réponse les demandes sur ce plan. Et ce sera tout pour fermer cette page des revendications à laquelle tenait l’opposition dans son ensemble. Et aujourd’hui, il est à remarquer à l’exception de l’ancien Président Boni Yayi et peut-être de son parti les Démocrates sans oublier l’ancien ministre Candide Azannaï que la fermeté entre-temps observée n’est vraisemblablement plus la même. De quoi rechercher les causes de cet état de choses pour aller à situer sur ce qui a émoussé l’ardeur de la grande partie des opposants. Et du constat fait, c’est la posture d’inattention de la part du pouvoir qui en est à la base.
Dynamisme Info : Edition du 30 Mars 2022
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