Une décision non pas prise en Conseil des ministres serait intervenue pour interdire le transport des produits pétroliers par les contrebandiers. Une mesure assimilée à une sorte d’action pour mettre fin au commerce de l’essence frelatée quoi qu’on dise source d’insécurité pour la vie humane. Et il est chanté déjà sur tous les toits que les autorités en place ont finalement trouvé la solution pour enterrer l’activité de l’essence Kpayo bénéfique à une bonne frange de la population. Dans un débat d’hypocrisie, on fait croire que la finalité visée à travers la décision d’interdiction serait une bonne chose pour amener à faire dresser des lauriers à un régime. Une attitude qui dénote pas de la sincérité au regard du rôle quoi qu’on dise, joué par l’informel dans le secteur surtout des produits pétroliers. S’il y a à applaudir la décision d’interdiction du transport de l’essence frelatée tel que ça s’observe, il paraît cependant prétentieux d’affirmer que ce serait la solution pour fermer la vanne de ce commerce et par ricochet mettre en difficultés vendeurs et consommateurs. En effet, dans une posture d’honnêteté, tous devrons admettre que cette activité bien que présentant des risques, ne manque de profiter même à des personnes insoupçonnées qui se ravitaillent en carburant auprès des contrebandiers. Aller à chanter le requiem de l’essence Kpayo de cette manière, c’est occasionner d’autres difficultés pour le peuple déjà en proie à d’autres situations sociales.
Dynamisme Info: Edition du 17 Mars 2022
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