Les législatives de 2023 tout comme les élections précédentes sous la rupture se présentent comme une partie de grand challenge. Mise à part la non assurance de validation de tous les dossiers, le critère des 10% pour l’enlèvement des sièges demeure l’épée sur la tête notamment des formations politiques sans grand enracinement qui pourraient donc au regard des dispositions en vigueur, disparaître de l’échiquier national. Ne faisant pas comme cela se doit le poids pour lever les obstacles en vue de leur présence à l’Assemblée nationale, ils sont un certain nombre ces partis de la mouvance comme de l’opposition à envisager d’aller en solo à la conquête des sièges parlementaires. Une option qui pourrait être fatale pour ces creusets politiques qui signeront ainsi leur acte de décès. Et à l’exception des partis déjà présents dans les instances de décisions, tous les autres présentent de faibles chances en prenant part aux prochaines législatives en rangs dispersés. Si au niveau de la mouvance, les tickets sont garantis pour les deux grands blocs à savoir l’UP et le BR, cela ne paraît pas une évidence pour d’autres formations politiques soutenant le pouvoir et nourrissant des ambitions de s’aligner. Idem pour les partis de l’opposition où pratiquement Fcbe à la limite Les Démocrates peuvent espérer se tirer d’affaires. Des réalités qui appellent donc à une mutualisation des forces de part et d’autre pour se donner ainsi plus de chances de lever des sièges. Et ce sera alors la thérapie pour permettre à la majorité d’acteurs politiques quel que soit le parti de provenance d’accéder à l’hémicycle. Autrement, le souci de corriger le Parlement monocolore pourrait tomber à l’eau ou à la rigueur seul un petit nombre d’acteurs de la contradiction verra son ticket pour la neuvième législature validé. Ce qui impose donc des mouvements d’ensemble dans le cadre des prochaines législatives.
Dynamisme Info : Edition du 7 Mars 2022