Dans la chaîne de gestion des départements du Bénin, il y a une autorité de tutelle qui semble être mise en infériorité par rapport à ses collègues. Responsabilisé à la tête du Littoral, ce dépositaire de l’autorité publique se voit aujourd’hui dépouillé de toutes les prérogatives lui conférant le rôle du Numéro 1 du département. Interdit de prise jusqu’à nouvel ordre de tout Arrêté dans l’exercice de sa fonction, ce dernier ou encore Alain Orounla n’est plus que de nom Préfet pour ne pas dire humilié ou rabaissé comparativement à ses onze autres collègues. Et lui qui débordait de zèle a été ainsi canalisé pour aller jusqu’à lui retirer le pouvoir de prendre d’actes pour l’administration du département dont il a la charge. Une sorte d’humiliation qui amène plus d’un à se demander surtout en ce moment où les réformes dans le secteur de la décentralisation amputent quelques unes des prérogatives des Préfets, si Alain Orounla demeure toujours dans les faits, le Numéro 1 du département du Littoral. En effet, quand on sait l’importance de la prise de décisions pour la visibilité des Préfets, on cherche à savoir ce qu’on envisage finalement pour l’intéressé si la sanction contre lui est toujours maintenue. Et on appelle dans la logique de restaurer l’autorité de Alain Orounla pour ne d’ailleurs pas donner à penser à des régalements de comptes, à faire le nécessaire pour la levée de la mesure restrictive de ses pouvoirs. Autrement, on pourrait parler d’un sous-préfet à la tête du Littoral et non d’un Préfet assurant la plénitude de ses prérogatives.
Dynamisme Info : Edition du 03 Mars 2022