Six centrales syndicales dépassées par les réalités sociales ont fait mobiliser des travailleurs à la Bourse du travail pour un meeting de protestation contre la cherté de la vie. Une activité au cours de laquelle des exigences ont été faites pour le renforcement du pouvoir d’achat en vue de faire face, à défaut de la revue à la baisse des coûts des produits de grande consommation, aux réalités dans les marchés. Mais sans aucune intention de faire perdre espoir aux initiateurs de la manifestation, plus d’un n’entrevoient pas une suite favorable aux doléances exprimées en direction au gouvernement. En effet, tenant compte de la réaction du secrétaire général adjoint, porte-parole de l’exécutif qui axe ses propos plus sur les efforts du pouvoir, on lit une sorte de banalisation de la situation peu préoccupante visiblement donc pour le gouvernement. On fait observer que telles qu’elles s’y prennent, les autorités semblent peu conscientes des difficultés sociales des travailleurs et des populations en général ayant les ceintures plus serrées. Sous cet angle, on trouve très minces les chances pour les syndicats de voir aboutir les revendications pour la régularisation de ce qui est décrié. Le gouvernement aurait ses priorités ailleurs et on convie de ce fait les confédérations et centrales syndicales à redoubler d’ardeur pour espérer un petit quelque chose par rapport à leur liste d’exigences.
Dynamisme Info : Edition du 21 Février 2022
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