Jouant les grands rôles dans l’animation de la vie publique à travers leur apport pour la visibilité des gouvernants et des acteurs politiques en l’occurrence, les professionnels des médias ne bénéficient pas d’une attention conséquente en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. Maintenus dans la précarité en dépit de leur contribution pour la construction du pays, ils voient de plus en plus leur situation se détériorer avec le défaut sinon l’absence totale d’initiatives pour soutenir financièrement les efforts à leur actif. Coupés des contrats de communication et de publicité pour le grand nombre et privés de l’aide de l’Etat un peu après l’avènement du régime en place, ils peinent à à subvenir à leurs besoins et pour les promoteurs d’organes de presse, aux charges de fonctionnement. Une situation à la base déjà de licenciements pour des raisons économiques et carrément de cessations d’activités pour les médias qui n’en pouvaient plus. Un état de choses en dépit des conséquences sociales qui ne retient curieusement pas l’attention des gouvernants en vue de mesures pour faire inverser la donne. C’est à croire au regard de la situation en présence, que les décideurs se réjouissent de ce qui vivent depuis quelques années ceux qui travaillent à soigner leurs images et pour la visibilité de leurs actions. Toutes choses qui devront être corrigées pour ne pas faire enterrer la presse au Bénin. Car, si les ressources publiques sont affectées aux partis politiques par exemple, il devrait en être de même pour le 4ème pouvoir dont l’apport au développement n’est plus à démontrer.
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