Affaire Sodjinou : Les mouvanciers jubilent ; le peuple déplore la triste situation

L’affaire Sodjinou secoue la scène politique nationale et révèle une fois encore les profondes fractures de la société béninoise. Pendant que les partisans du pouvoir jubilent, voyant dans cette affaire une victoire politique, une grande partie de la population exprime au contraire son indignation et sa tristesse. Cette divergence de réactions met en lumière un malaise collectif qui n’est rien d’autre qu’une justice censée rassembler qui malheureusement devient un nouvel espace de confrontation et des coups politiques. Là où certains perçoivent une démonstration de fermeté de l’État et des institutions, d’autres y voient un acharnement ou un recul démocratique. Du côté du peuple et d’une large partie de l’opinion, c’est plutôt la consternation. Beaucoup déplorent la tournure des événements et y lisent un nouvel épisode de la fragilité de l’État de droit au Bénin. Pour eux, au-delà du cas individuel du député Les Démocrates, c’est toute la crédibilité des institutions qui se trouve interrogée, surtout dans un contexte préélectoral où la tension politique monte déjà d’un cran. Au-delà des appartenances partisanes, cette affaire devrait interpeller la conscience nationale. Le peuple, lui, ne demande pas des victoires politiques, mais des actes d’équité et de justice qui restaurent la confiance et l’unité nationale.

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Présidentielles de 2026 au Bénin : Les Démocrates dénoncent une manœuvre contre leur participation et rejettent le verdict du tribunal

Le Parti Les Démocrates a tenu ce Jeudi 16 Octobre 2025 une conférence de presse au siège national du regroupement à Cotonou, animée par le député Honorable Woroucoubou Habibou, pour dénoncer ce qu’il qualifie de manœuvre politique visant à entraver sa participation à l’élection présidentielle d’Avril 2026. Dans sa déclaration, le parti est revenu sur la relecture du Code électoral de Mars 2024, qu’il qualifie d’hérétique et dangereux, en particulier l’article 132 alinéa 8 qui impose un parrainage d’au moins 15 % des députés et maires issus d’au moins trois cinquièmes des Circonscriptions Electorales. Selon le parti LD, cette disposition a été introduite pour limiter ses chances car il dispose du nombre exact de parrains requis. Le parti affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser ses 28 parrains, notamment en procédant au retrait collectif des fiches de parrainage à la Céna. Cependant, il dénonce le comportement du député Michel Sodjinou, accusé d’avoir, le 13 Octobre dernier, mandaté un huissier pour signifier un acte judiciaire au domicile du Président du parti, Thomas Boni Yayi, dans des conditions jugées irrégulières et suspectes. Le parti dans sa déclaration fustige la désinvolture du clerc de justice et l’extrême diligence du tribunal de première instance de Cotonou, dont il conteste la compétence dans cette affaire. A en croire le parti Les Démocrates, cette initiative du député Sodjinou s’inscrit dans un plan orchestré par le pouvoir de la rupture pour fragiliser le leadership de Boni Yayi et tenter de transformer le parti en une formation docile. Le parti estime que cette action vise à confisquer ses parrainages par voie judiciaire afin d’empêcher sa participation à la présidentielle. Il déclare récuser le verdict du tribunal de première instance de Cotonou, refuser de reconnaître la compétence du juge ordinaire pour traiter de cette question et maintenir sa position sur l’ensemble de ses 28 parrainages. Tout en réaffirmant que son duo de candidats sera bel et bien présent à l’élection présidentielle d’Avril 2026, le parti Les Démocrates appelle ses militantes, militants et sympathisants à la sérénité, à la vigilance et à la détermination pour une victoire éclatante. Il invite également la communauté internationale à prendre la mesure des dérives actuelles qui, selon lui, remettent en cause le pluralisme politique et la souveraineté du peuple béninois issue de la Conférence nationale de 1990.

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Crise au sein des LD : Et si Daniel Edah avait été le choix du consensus ?

La crise que traverse actuellement le parti Les Démocrates (LD) n’est pas une surprise pour ceux qui ont suivi de près les récents tiraillements internes. Ce qui étonne cependant, c’est que le scénario que l’on observe aujourd’hui aurait pu être évité. Et un nom revient avec insistance dans les coulisses : Daniel Edah. En effet, homme de consensus, respecté dans les différentes tendances du parti, Daniel Edah incarnait une voie neutre, équilibrée, capable de rassembler au-delà des ambitions personnelles et des calculs politiques. Son profil technocratique, son expérience, mais surtout son absence d’ancrage dans les clans internes le positionnaient naturellement comme un choix apaisant, une carte de stabilité. En ne portant pas leur choix sur lui, les cadres du parti ont manqué une occasion d’éviter les tensions actuelles. Le chaos que l’on observe ces derniers jours marqué par une impasse et des accusations croisées aurait pu être évitées. Le consensus autour de Daniel Edah aurait permis d’amorcer une nouvelle dynamique, fondée sur l’unité, l’écoute et l’efficacité. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui, à l’interne, commencent à reconnaître que la neutralité de Daniel Edah était une chance et que son absence dans les choix stratégiques a peut-être précipité la division actuelle. Reste à savoir si la lucidité viendra à temps pour corriger le tir, ou si le parti s’enfoncera plus profondément dans une crise qu’il aurait pu s’épargner.

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Choix  des Démocrates pour la présidentielle : Moussiliou Djaboutouboutou satisfait du dévolu jeté sur Renaud Agbodjo, le plus jeune candidat

Le duo candidat à la présidentielle de 2026 du parti d’opposition Les Démocrates a  la particularité d’être conduit par un jeune en la personne de Renaud Agbodjo. Avocat émérite, celui-ci se démarque donc par son jeune- âge, le quarantaine avec un parcours professionnel qui force admiration.  Plaidant pour la cause des jeunes au bénéfice du renouvellement de la classe politique, Moussiliou Djaboutouboutou, Président de Nouvel Élan, qui avait félicité  Romuald Wadagni pour la confiance placée en sa personne pour défendre les couleurs de la majorité présidentielle à la même élection, en fait de même en direction de Renaud Agbodjo. A travers un post, l’acteur politique qui  s’investit pour l’épanouissement de la jeunesse se dit satisfait de l’option.du parti LD d’envisager la plus haute responsabilité de l’Etat  pour Renaud Agbodjo, le plus jeune des candidats. « Suite au processus de désignation du candidat de l’opposition pour le compte de l’élection présidentielle du *12 Avril 2026* , en la personne du Maître *Renaud* *AGBODJO* , je lui adresse  mes chaleureuses félicitations pour le choix porté sur sa personne en tant que le plus jeune candidat.  La candidature de la jeunesse venant de n’importe quelle chapelle politique doit être applaudie par la jeunesse béninoise consciente de valeurs, de vision, de conviction, de compétences capables de relever le défi du développement global durable et assurer le minimum social commun à tous. Au-delà des mots, le renouvellement de la classe politique béninoise doit véritablement prendre corps dès 2026 pour permettre à notre génération de relever convenablement les défis qui s’imposent à notre temps », fait lire  Moussiliou Djaboutouboutou qui souhaite l’aboutissement du processus pour le triomphe de la cause des jeunes.

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Candidat des Démocrates pour la présidentielle de 2026 : Fin de suspens, l’homme de la situation connu ce Lundi

De report en report, le Conseil national des Démocrates organisé dans le cadre de la désignation du duo du parti à la présidentielle de 2026 se tiendra finalement ce Lundi 13 Octobre 2025. Les délégués se retrouveront pour examiner et entériner les propositions de la Commission mandatée pour l’étude des dossiers de candidatures. Pour rappel, ladite Commission baptisée « Commission Christophe Monsia », s’est penchée durant plusieurs jours sur les offres des candidats à la candidature au sein de LD. Cet exercice a été appuyé par des entretiens avec les concernés pour défendre chacun son projet. Il s’agit de  Bio Sawé Yacoubou ; Adéchokan Gafari ; Alassane Latifou ; Mama Sika Ismaël ; Tama Jean Nazaire ; Mitokpè Dossou Guy ; Dègan Armel Simon ; Adja Eric ; Kinninnon Lucien ; Houndété Eric Louis Camille ; Agon Valentin ; Agbodjo Renaud ; Amadou Moukaila ; Dossou Emmanuel ; Natabou Florent ; Agossou Fresnel Médéssé ; Soglonou Mathieu ; Sekko Azannas Fidèle A. ; Loko Achille Pacôme ; Atchadé Nourénou ; Kérékou Moïse ; Dènonwouéma Victorin ; Abou Elvis; Edah Daniel ; de Souza Jean Claude ; Fadé Olatoundji Victorien ; Saka Saley Nourou-Dine ; Djimadja Bienvenu Laurent ; Sounon Kondé Adam Lafia Sika ; Vyaho Nounagnon Simon Romaric Abdel ; Ouassangari Bio Sika Kamel ; Kokodé Nadin Ange Tayewo ; Zinsou Bodé Smith et Kitty Nathanaël qui sont allés exposer leur vision face à la Commission. Une étape à faire suivre depuis Samedi 11 Octobre du dévoilement du duo. Mais au finish, deux reports sont intervenus pour programmer la sortie de la fumée blanche pour ce Lundi 13 Octobre 2025. Si les engagements sont tenus, l’opinion publique sera donc fixée ce Lundi pour savoir des personnes en lice, celle qui a été finalement retenue pour défendre les couleurs du parti Les Démocrates à la prochaine présidentielle. Cette fois, à 24 heures de la clôture des dossiers de candidatures à la Céna, les responsables du regroupement au logo de la flamme n’auront pas d’autre choix que de résoudre l’équation du duo pour tenir dans les délais. L’essentiel sera de chercher à faire l’unanimité autour des choix pour assurer la cohésion jusqu’à la fin. Une bonne partie du peuple n’attend que cela pour renouveler son soutien au parti du peuple dans la course pour l’alternance dès 2026. A préciser que le Conseil national qui siège ce jour est composé des membres du Haut Conseil ; des membres de la Coordination Nationale (90) ; des membres de la chaque coordination de la Circonscription Electorale (24) ; d’un membre de chaque coordination communale (77). Toutefois, les Coordonnateurs de la Circonscription Electorale étant membres de la Coordination Nationale, le choix des représentants au niveau des Coordinations de Circonscription Electorale se fera par ordre de préséance (Vice-Coordonnateurs et Secrétaires administratifs, etc…) et par ordre de préséance au niveau des Coordinations communales. Parlant de l’enregistrement des candidatures, le processus a démarré depuis ce Vendredi à la Céna.  Les Démocrates ont encore jusqu’à demain 14 Octobre, dernier délai fixé par la Céna pour le dépôt des candidatures à la présidentielle de 2026.

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Nouvel Elan et sa vision pour le développement: Bassila : la population en phase, réitère son soutien

A Bassila dans le département de la Donga ce Samedi 11 Octobre 2025, Nouvel Elan et ses responsables ont tenu un discours qui renseigne sur leur détermination à promouvoir une forme de gouvernance qui cadre beaucoup plus avec les aspirations du peuple. Face aux couches socioprofessionnelles mobilisées, ils ont décliné leur vision pour le Bénin et pour chacun de ses fils et filles qui pourra tirer profits de ce modèle de gestion des affaires publiques axé sur l’éthique. « Gérer autrement le Bénin pour faciliter le développement global durable et assurer le minimum social commun aux Béninois de l’intérieur et de la diaspora » ; c’est la vision déclinée par les responsables de Nouvel Elan avec à leur tête le Président du mouvement, Moussiliou Djaboutouboutou. « Nous avons tenu dans la commune de Bassila dans le département de la Donga des rencontres d’échanges avec la base sur la noble vision du Nouvel Elan qui consiste à gérer autrement notre pays pour faciliter le développement global durable et assurer le minimum social commun à nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora. Ce fut de moments d’échanges très fructueux au cours desquels nos braves femmes et populations de la commune de Bassila ont reconnu qu’il est temps non seulement de soutenir, mais aussi d’accorder leurs suffrages à la jeunesse de la commune de Bassila en particulier et de la 14ème Circonscription électorale en général afin d’insuffler un changement dans la gouvernance des affaires politiques dans nos communes pour faciliter le développement à la base », fait savoir le Président de Nouvel Elan reconnaissant vis-à-vis de ceux qui ont contribué à la tenue de la rencontre. « Nos sincères remerciements aux Majestés, les Rois ATCHIBA II de Bassila et Djaboutouboutou III de Manigri. Merci infiniment aux Majestés et aux sages des cours royales pour les accueils et les bénédictions pour notre pays et pour la vision historique portée par Nouvel Elan. Mes sincères et respectueux remerciements aux représentants des arrondissements de Manigri, Bassila, Alédjo et Penessoulou pour la qualité des différentes interventions et qui ont compris qu’il est temps de faire le choix des leaders visionnaires et non sur la base des miettes.  Félicitations et Bravo au Coordonnateur départemental de la Donga du Nouvel Elan, Monsieur Khaled K-samal, au Coordonnateur Communal de Bassila Monsieur AMADOU Kader, au Coordonnateur Communal Adjoint Monsieur DRAMANE Souleymane au leader CHALLA Razack et à toute l’équipe réunie autour de cet événement », ajoute Moussiliou Djaboutouboutou pour qui, la vision de Nouvel Elan pour le Bénin est de plus en plus cernée par les populations motivées à confier des postes de responsabilités à la jeunesse. « Progressivement, mais avec assurance la marche du progrès d’une politique autrement fondée sur la vision, la conviction et les valeurs est enclenchée et reste irréversible pour le bonheur de la jeunesse et du peuple béninois tout entier », laisse entendre pour conclure, Moussiliou Djaboutouboutou.

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Décès de Paul Kato Atita : Une vie bien remplie en dépit du sentiment d’une mission inachevée

Avocat au barreau de Cotonou et connu pour son franc-parler et sa fidélité aux principes démocratiques, Me Paul Kato Atita est considéré comme une figure singulière du paysage judiciaire béninois. Sa disparition le vendredi 10 Octobre 2025 à Porto-Novo des suites d’une courte maladie marque malheureusement la fin d’une voix libre d’un avocat qui, par sa constance et son courage avait fait du droit un outil de résistance et non un simple instrument de défense. Ayant choisi la robe pour dire la vérité quoi que cela puisse lui coûter, il s’est souvent retrouvé associé à des dossiers sensibles en l’occurrence ceux que beaucoup préféraient éviter.  Défenseur des opposants politiques, des journalistes, des citoyens accusés dans des affaires dites dérangeantes, il était considéré par plus d’un comme l’avocat de la justice. Car, il voyait le droit comme un garde-fou et un espace de vérité au sein duquel le citoyen pouvait encore se tenir debout. Et dans un contexte politique où beaucoup considèrent à tort ou à raison que les libertés publiques se sont progressivement rétrécies, Me Kato Atita représentait une forme de contre-pouvoir moral. Ses prises de parole parfois tranchantes et souvent dérangeantes traduisaient une lucidité rare de l’homme qui a plaidé pour l’esprit de la démocratie et de l’Etat de droit. D’ailleurs, dans l’affaire dite de « tentative de coup d’État » où figuraient Oswald Homeky et Olivier Boko, proches ou anciens proches du Chef de l’Etat, il savait aux yeux de plusieurs personnes que l’enjeu dépassait le sort des accusés et qu’il s’agissait surtout d’affirmer que la justice ne devait pas être l’ombre du politique. Si ses confrères l’admiraient pour sa capacité à garder la tête froide dans les tempêtes judiciaires, ses clients quant à eux, le respectaient pour son intégrité. Il sied de rappeler sans forcer les mots que Me Paul Kato Atita a mené le bon combat en apportant à sa manière sa pierre à l’édifice démocratique du Bénin. Certes, il part avec le sentiment d’une mission inachevée mais il laisse derrière lui la preuve qu’un homme seul armé de principes et d’une robe peut encore faire bouger les lignes.

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Positionnements pour les communales et législatives : La lutte contre les faits de corruption : l’autre défi à l’UP-R

Dans une lettre ouverte adressée aux militants de l’Union Progressiste le Renouveau, le Président du parti, le Professeur Joseph Fifamin Djogbénou a clarifié la méthode qui guidera la désignation des candidats aux prochaines élections communales et législatives. L’ancien Président de la Cour Constitutionnelle y dévoile une approche qu’il veut rigoureuse, transparente et inclusive. « Les positionnements ne seront ni arbitraires ni improvisés », écrit-il, insistant sur la nécessité de choisir les femmes et les hommes qui incarnent la vision du parti et servent l’intérêt supérieur du Bénin. Et à la lecture du document, on comprend aisément la volonté du parti de rompre avec les improvisations et les positionnements arbitraires qui ont par le passé fragilisé la crédibilité de plusieurs formations politiques. Visiblement, l’UP-R veut se démarquer en privilégiant un processus collectif et hiérarchisé où la base militante est impliquée mais où les critères de choix demeurent stricts et objectifs. Un appel à la rigueur et à la transparence qui, pour certains traduirait sans nul doute une conscience aiguë des dérives qui dans un passé récent auraient entaché la sélection des candidats dans les partis politiques. Trop souvent, poursuivent-ils, l’argent, les relations ou les promesses de soutien auraient pesé plus lourd que la compétence et le militantisme. Mais au-delà des intentions affichées, l’enjeu sera de traduire ces principes en actes. Car, pour d’autres, les promesses de rigueur et de transparence se heurtent souvent dans la pratique à des réalités moins vertueuses. En effet, ajoutent-ils, les nids de corruption existent bel et bien dans les comités de sélection, dans les coordinations locales et parfois même dans les cercles proches des décideurs. La preuve, à la veille de chaque élection, les rivalités internes et les intérêts personnels reprennent souvent le dessus sur la ligne officielle du parti et les promesses de rigueur se heurtent malheureusement à la réalité des ambitions, concluent-ils. Et l’un des défis majeurs pour l’UP-R sera donc de neutraliser ces zones grises et de traduire la transparence par des mécanismes concrets de contrôle et de vérification. À ce titre, il y en a qui suggèrent d’abord de s’assurer que la base bien qu’impliquée ne soit pas instrumentalisée par des réseaux d’intérêts. Ensuite, poursuivent-ils, les critères doivent être publics vérifiables et appliqués sans distinction. Ce faisant, le parti gagnerait à instituer un dispositif interne de veille éthique capable de détecter et de sanctionner toute tentative de corruption ou de trafic d’influence. Sans quoi, cette lettre ouverte ne restera qu’une belle déclaration d’intention incapable de résister aux vieilles habitudes. Et si les responsables parviennent véritablement à imposer la transparence et à faire triompher le mérite, l’UP-R sortira renforcée et servira d’exemple pour d’autres formations politiques issues des réformes politiques sous la rupture.

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Editorial de Osséni KOBI CHABI DIKO : Arguments de campagne, l’arme de la victoire

La présidentielle de 2026 s’annonce comme l’une des plus disputées surtout par la nature du combat qui s’annonce en l’occurrence celui des idées, des arguments et de la parole politique. Le rapport de force se jouera sur le terrain et donc dans la confrontation directe avec les électeurs. D’un côté, le candidat de la mouvance Romuald Wadagni perçu comme l’héritier d’un modèle de gouvernance économique jugé stable et méthodique. De l’autre, le candidat du parti Les Démocrates qui portera les espoirs de l’opposition devra incarner le discours du renouveau. Les messages creux et les promesses sans fondement auront peu de chance de survivre à l’épreuve du terrain. Car, le Bénin entre dans une phase où les électeurs exigent plus qu’une présence ou un logo. Au contraire, ils veulent des raisons, des preuves, des perspectives et les arguments seront l’arme maîtresse de cette bataille. Depuis quelques années, le rapport entre le politique et le citoyen s’est profondément transformé. La parole publique perd de plus en plus de son poids et la politique s’est parfois réduite à une mécanique de communication. Or, la présidentielle de 2026 pourrait marquer le retour du débat, du fond et du contenu. Ceux qui sauront parler vrai, expliquer, convaincre et écouter auront une longueur d’avance. Car, désormais, la bataille du vote se gagne dans la tête des électeurs avant de se traduire dans les urnes. Et cette bataille-là, elle se joue sur le terrain des arguments. Romuald Wadagni, porte-étendard de la mouvance part avec l’avantage d’un bilan économique solide. Entre autres, la maîtrise de la dette, l’attractivité financière et la stabilité budgétaire. Mais il devra transformer ces chiffres en récits, ces indicateurs en réalité vécues car, les électeurs veulent sentir ce que la rigueur économique a changé dans leur quotidien. Face à lui, l’opposition aura beau jeu de rappeler les inégalités persistantes, le coût de la vie, les frustrations démocratiques ou la centralisation du pouvoir. Mais elle ne pourra se contenter de critiquer. Pour ce faire, il lui faudra proposer, chiffrer, démontrer. Car, dans cette campagne, celui qui parlera le plus juste aura l’initiative. Il sied de rappeler que le citoyen ne se contente plus d’appartenir à un camp. Il veut comprendre pourquoi il doit voter pour tel ou tel projet. Les discours de connivence ayant fait leur temps, ce qui comptera désormais, ce sera la capacité de chaque camp à retisser un lien de confiance par la parole et la cohérence. Et dans les villages, dans les marchés, dans les campus, les débats tourneront autour de la réalité des propositions à savoir : emploi, sécurité, justice, santé, pouvoir d’achat. Bref, autour de ce qui touche directement le vécu des citoyens. Mais au-delà de la bataille des idées, il faut espérer que celle des urnes se joue dans la transparence. Car, beaucoup sont convaincus que la qualité des arguments ne servira à rien si la sincérité du scrutin est compromise. Et le Bénin qui s’est longtemps enorgueilli de sa maturité démocratique doit continuer à servir une élection crédible, inclusive et apaisée. Quant à ceux qui rêvent de victoire, préparez vos arguments de campagne.

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Législatives de 2026 : Que répondra Benoît KESSAHOU face aux incessants appels pour sa candidature ?

Du social à l’engagement politique, il y a sans doute un pas à franchir pour se mettre davantage au service des communautés. C’est justement à cela que Benoît KESSAHOU dans sa double casquette de Chef d’entreprise et de Président de Fondation est invité pour resserrer encore plus  les liens avec ses concitoyens. A la seule question de savoir si ce monument du social qui donne tout pour le bonheur des autres , dira OUI face aux multiples sollicitations pour l’amener à se porter candidat aux législatives de 2026. En tout cas, appréciant à leur juste valeur les actes sans cesse posés par le PDG de Construction Architecturale pour l’Afrique Moderne ( CAAM) pour accompagner la politique de développement du Chef de l’Etat, son Excellence Patrice Talon surtout sa disponibilité à répondre  aux besoins des populations, ils sont nombreux à réclamer ce dernier au Palais des gouverneurs pour lui donner des chances d’exceller dans ce qu’il sait faire le mieux à savoir voler au secours en l’occurrence des déshérités. En effet, sur plusieurs chantiers, le Président de la Fondation Benoît KESSAHOU s’illustre positivement pour montrer qu’on peut compter avec lui quand il s’agit d’impacter les communautés. Distingué Grand Bâtisseur d’Afrique par  l’Ordre Mondial  des Grands Bâtisseurs (OMGB), cet acteur de paix et de  développement, se fait remarquer dans les domaines de l’éducation,   la santé et surtout du social à travers des gestes en direction des orphelins. Il est d’ailleurs beaucoup plus connu pour ses appuis en vue d’une éducation de qualité à tous au profit de l’amélioration des performances scolaires.  Toujours disposé à soutenir les bonnes œuvres, il fait partie de ceux qui accompagnent et vulgarisent les actions du pouvoir de la rupture imperturbable ur le chantier du développement. Benoît KESSAHOU, c’est pratiquement le grand partenaire de la jeunesse dynamique qu’il soutient constamment pour la relève de qualité. Seulement que ces initiatives actées parfois sans tambour ni trompette pourront atteindre le plus grand nombre avec l’accès à une instance de décision comme l’Assemblée nationale de Benoît KESSAHOU. Et c’est la requête de plus d’un à l’endroit de celui-ci pour le moment muet sur la question. Mais jusqu’à quand perdura ce silence qui prolonge le suspens au sujet de probables ambitions politiques pour Benoît KESSAHOU par ailleurs courtisé par des partis de la majorité présidentielle. Une interrogation à laquelle saura répondre le concerné  toujours concentré sur les actions au profit de ses semblables.

*D. I*